Créer une culture de l’encadrement et du mentorat

Face à la Covid-19, les dirigeants tentent de comprendre l’évolution rapide du contexte et se voient obligés d’adapter leurs pratiques et leurs comportements. Il semble plus difficile de prendre le temps de réfléchir et, chose sans doute plus importante que jamais, de réfléchir aux changements qui se produisent. De nombreuses organisations de notre secteur ont, dans une certaine mesure, adopté l’encadrement et le mentorat, mais il existe d’importants écarts en ce qui concerne l’efficacité des processus disponibles en la matière. Notre collaboration avec le groupe de travail interorganisations nous a permis de constater que :

  • L’encadrement n’est souvent offert qu’aux cadres supérieurs, en tant qu’outil de perfectionnement dans des programmes de leadership.
  • Les grandes organisations sont davantage susceptibles d’investir dans des encadrants internes et externes.
  • Les ressources internes consacrées à l’encadrement sont souvent exploitées au maximum, du fait d’un manque de personnel formé.
  • L’encadrement assuré par les responsables a tendance à se développer. De nombreuses organisations semblent vouloir inclure l’encadrement comme un style de leadership dans leurs programmes de formation des responsables, bien que cela ne soit pas toujours perçu comme une obligation pour les responsables.
  • Un mentorat est assuré, mais souvent de manière informelle.
  • Bon nombre des grandes ONG internationales commencent à intégrer une culture de l’encadrement dans leur philosophie, en tant qu’élément clé de leur stratégie de gestion.